Afin d’approfondir le savoir sur la musique traditionnelle mongole, le chant diphonique, ou plus largement la culture mongole (cuisine, patrimoine culturel, jeux, écriture, etc.), Routes Nomades propose une série d’enseignements pouvant prendre différentes formes:

  • Les stages et cours
  • Les concert-conférences
  • Les conférences
  • Les ateliers

En dehors de cette offre, sur demande, nous pouvons vous conseiller d’autres types d’interventions pédagogiques et d’autres intervenants ou conférenciers de qualité, experts sur la Mongolie.

Les stages et cours

Routes Nomades, et les musiciens avec qui nous travaillons, sommes particulièrement sensibles à la transmission. En parallèle aux concerts, nous proposons (et parfois organisons) des stages de musique traditionnelle mongole, notamment en chant diphonique.

Donner la possibilité aux spectateurs et aux amateurs de musique mongole de vivre un moment privilégié de pratique et d’échange auprès des musiciens avant ou après leur concert est essentiel. Au-delà du rapport souvent frontal du public face à la scène, et d’une certaine distance avec les artistes, le cadre du stage permet de rencontrer davantage les musiciens et de vivre cette pratique de l’intérieur, avec eux, à travers leurs propres conceptions et perceptions de la musique.

Selon votre projet, nous proposons plusieurs formules modulables :

Dans le cadre d’une tournée avec les maîtres diphoneurs mongols:

Enseignement assuré au choix (selon disponibilité) par Tserendavaa Dashdorj, Odsuren Baatar, Sengedorj Nanjid, ou Tsogtgerel Tserendavaa, accompagné de Johanni Curtet.

  • Stage d’initiation : tous publics (enfants à partir de 13 ans), aucun niveau musical requis, apprentissage des fondamentaux du chant diphonique (gestion respiratoire, production d’un bourdon vocal guttural, exercices divers fondés sur des voyelles et phonèmes, modulation des lèvres et de la langue, écoute du timbre vocal, superposition de plusieurs sons simultanés, jeu avec les harmoniques), théorie ethnomusicologique
  • Stage d’approfondissement : pour les amateurs de chant diphonique sachant déjà réaliser au minimum une mélodie traditionnelle mongole dans une ou plusieurs technique de chant diphonique, révision des fondamentaux, perfectionnement des acquis à partir du niveau collectif (apprentissage d’une nouvelle mélodie, d’une ou plusieurs nouvelles techniques, de nouveaux exercices), théorie ethnomusicologique

Durées des stages : selon vos envies, 2h, 3h, 6h, 12h…

Références : Théâtre de la Ville, Musée du quai Branly, Musée des arts asiatiques de Nice, Les Orientales, Les Détours de Babel, CPFI, Cité des Arts Chambéry, La Piscine Dunkerque…

Hors tournée, disponible toute l’année:

Enseignement assuré par Johanni Curtet.

  • Cours particuliers à Rennes et ailleurs (par cycles de 5 séances)
  • Stages d’initiation et d’approfondissement
  • Préparation en amont des stages avec les maîtres mongols

Références : Philharmonie de Paris, Cité de la musique, Université Rennes 2, Les Suds à Arles, Les Orientales, CPFI, Péniche Spectacle Rennes, Institut Karma Ling, association Tortue Écarlate (Cannes, Nice, Levens)…

Voir en ligne :

https://www.youtube.com/watch?v=bFRKk50cWLs
Initiation au khöömii avec Papizan Badar et Johanni Curtet, 02/04/16, Musée Dauphinois, festival Les Détours de Babel 2016, Grenoble.

Note

Il existe de nombreuses propositions dans l’enseignement du chant diphonique. Nous tenons à préciser que l’enseignement proposé s’inscrit dans la lignée directe des transmissions existantes en Mongolie. Cette pratique, avant tout musicale et mongole, diffère du chant harmonique occidental et de ses nombreuses variations, allant du « chant de chamane » au « yoga du son ».

Après 10 ans de recherches ethnomusicologiques et de longues discussions avec les musiciens mongols, il est important de restituer la pratique à sa réalité:

  • le khöömii n’est pas un « chant de chamane »
  • le khöömii n’est pas employé par les Mongols pour des fonctions méditatives ou thérapeutiques supposées